[Précédent (date)] [Suivant (date)] [Précédent (sujet)] [Suivant (sujet)] [Index par date] [Index par sujet]

Article de Québec Micro ( Long)

Je envoie un article traitant de Linux sur PowerPC par la revue Québec-Micro
(novembre 2002). Cette revue est disponible gratuitement un peu partout.

Je voulais vous faire une critique de cet article mais comme ce dernier est
un véritable "torchon" (à mon humble avis, bien sur) j'ai décidé de taper
l'article au complet. C'était moins long que de répliquer  à  chaque "connerie"
écrite dans cet article. Come cela, vous pourrez vous faire votre propre opinion 
 

De toutes façon, ce que j'ai fait est en théorie illégale car je n'ai pas eu
l'autorisation de Québec-micro.

Donc, si jamais, il vous prend d'écrire à la rédaction de Québec-Micro,
j'aimerai que vous vous procurez la version papier de la revue avant. Car il est
très probablement que j'ai oublié des mots ou/et rajouter des fautes.

Yanick
------------------------------------------------------------
"Linux PowerPC : Un canard boiteux" par Alain McKenna
Québec Micro novembre 2002 page 69


On vous l'a répété sur toutes les tribunes, Linux est à Microsoft
ce que Luke Skywalker est au vilain Dark Vader. Du moins, sur papier. Code
source libre, noyau gratuit, versions configurables d'un bout à l'autre par
l'utilisateur. Sentez-vous la Force ? Pff !

N'est pas hégémonique qui veut, scandaient les "afiocionados" du pingouin
numérique, et cela s'est avéré vrai (sic), à tel point qu'on a voulu défenestré
l'inventeur même de la fenêtre (ou, du moins, de l'interface du même nom). Et,
accessoirement, le même mouvement a également tenté une invasion de la Sainte
Pomme, tel un vilain ver, qui est pourrait la proie du pingouin, à la fin. Mais
dans toute cette confusion, parallèle en à cela la déconfiture du milieu
technologique, on a perdu le Nord et, et par la même occasion le salut. Car
avorté à mi-chemin, le projet de lancer un Linux pour PowerPc n'est plus que
l'ombre de ce qui pourrait avoir été le mariage de deux platesformes en un seul
système d'exploitation.

DES MIETTES

Quatre  distributions Linux existe en version PowerPC : Mandrake, YellowDog,
SUSE et LinuxPPC. Peu importe à laquelle on s'attaque, on se bute aux limites
technologique, du fait qu'il s'agit d'un transfert pur et simple de logiciels
conçu pour PC: gestion inexistante de nombreux périphériques, traduction
d'expression inexistantes en Mac et incompatibilité de la plupart des ajouts ou
programmes additionnels.


Mais quand on constate qu'il s'agit d'un marché représentant peut-être un pour
cent de l'univers Apple, lui-même à peine plus gros par rapport au marché
Windows, on comprend pourquoi l'intérêt de développer cette plate-forme est
limité. Des miettes.

Mais allons-y par étapes. 

D'abord, l'installation. Linux pour powerPc, requiert inévitablement le
partionement du disque dur ou, au minimum, la perte de toutes les données
présentes sur le disque hôte. Malheureusement pour ceux qui aimeraient installer
Linux en second plan, histoire de voir de quoi il retourne, et
qui ne sont pas équipés d'un second lecteur, il faudra procéder à une sauvegarde
de sécurité complète du système.

Car, contrairement au PC, le Mac ne possède pas de logiciel capable de conservé
les données lors de la cruelle scission d'un seul et même volume en plusieurs
parties.

Je vois déjà des mains se lever et des voix objecter qu'on pourrait
éventuellement utiliser un support amovible, peut-être connecté par Firewire
(ah, quelle invention!), afin d'y apposer l'empreinte à trois du pingouin en
question. Mais ce n'est pas simple. Car, voyez-vous, peu importe le nom qu'on
lui donne , le port FireWire (ou IEEE 1394, ou iLink) n'existe pas, au préable,
dans l'igloo Linux. Et si vous pensez y allez via USB, une option qu'a priori 
je vous recommande, assurez-vous d'avoir le pilote nécessaire pour qu'il soit
reconnu par l'installateur Linux.

Sachez qu'on peut régler le contentieux entre Linux et Firewire par l'ajout
d'une mise à jour, mais, pour ce faire, il faut avant toute chose l'installer,
ce Linux, n'est-ce pas ? Argh!

Au niveau de l'installation vous proposera évidemment une série de "packages"
contenant logiciels, applications et autres programmes vous permettant qui de
jouer au Scrabble, qui d'effecter du traitement de texte, qui d'aller sur
internet. La plus complète et la plus intéressante, pour nous Québecois à
l'emblème fleurdelisé, est encore Mandrake Linux PPC, lequel comprend la
configuration du clavier "Canadien français" et la configuration additionnelle
de deux touches qui serviront à simuler celle manquantes de la souris MAC.

Puisqu'on y est, si jamais vous prend la folle envie de relever un défi, je vous
en lance un: trouvez-moi l'arobas (@) sur clavier! Ha!

L'installateur, de même que l'auteur de ce texte, vous recommandent de créer une
partition d'un mégaoctet qui fera office de démarreur. Installez-y le module
Yaboot (Linux(, il vous posera toujours la même question, au démarrage:
Linux, Mac ou Cd-Rom ? Pratique.

Et si vous croyez que je vous dépeins une fidèle reproduction de l'enfer, eh
bien, ce n'est que pour mettre la barre plus haut encore, car je me donne un
mois, donc jusqu'au prochain numéro de QM!, pour vous prouvez qu'il y a de la
vie près Linux et que oui, le bonheur est souvent constitué de petits plaisirs
dissimulés sous une tonne d'efforts
souvent étranges....



Yanick Cyr
-- 
"These download files are in Microsoft Word 6.0 format.  After unzipping, 
these files can be viewed in any text editor, including all versions of 
Microsoft Word, WordPad, and Microsoft Word Viewer."  [Microsoft website]